05 _ tipex latex subutex _ deihubei (tar-t prod) _ place a labduction
(liens en bas de page)
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(lyrics) tipex, latex, subutex -deihubei (tart prod)- place a l’abduction
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chacun sa merde, chacun sa croix, la mienne est un crayon de bois
aveuglé par nos conneries, on n’voit pas les rayons de joie
que le soleil envoie parfois, tel un messie, pour libérer
la frustration du quotidien qu’le stylo aide a digérer
les yeux cernés par l’inaction.. la main nouée par l’humeur
les hectares de privations font les premieres semences du tueur
les lueurs d’optimisme permettent la migration d’la crispation
j’ai l’mental séropositif et la plume pour seul sidaction
la souffrance c’est l’césame, la passion c’est l’tarif
étales caprices, cas tristes.. l’emotion sectarise
les pannes lyricales m’amusent.. maintenant je ricane
de voir ma muse se faire la malle en emportant les jerricanes
les metaphores sont medicales, la vie une maladie chronique
l’inspiration brule la feuille avec ou sans plaisir conique
et c’est comique mais j’pense souvent que la vie m’offre que des kleenex
marre de sniffer du tipex.. ma plume est mon subutex
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apologie de la punchline car le punchtheme n’attire personne
a part une pauvre bande de guignols qui pensent que l’rap se positionne
c’est ironique et objectif, subjectivement j’vous aime beaucoup
mais j’vous aimerais encore plus quand vous brulerez tous vos sous
tu m’verras plus sous C.. tu m’verras pas sur scène
si j’ai un fils, je veux l’élever mais surtout pas qu’il m’succède
j’suis quel genre d’energumène ? un authentik enfant hiphop
un futur doyen monoglotte ayant des bouchons d’cerumène
un ancien prépubert qui stoppa deja l’rap y’a plus d’10 ans
comprenant qu’la suffisance… c’est tout sauf suffisant
combien d’tubes de lubrifiants m’a-t-on prescrit dans la sono
bizarrement, c’est ceux qui ne prescrivent rien qui m’ont sodo
Casey, Flynt, Virus, Arm.. Din Records, Swift Dega
LZO, la Rumeur, Furax, le vrai Ben ou Arkana
j’en passe et des piliers, j’termine par Rocé et le Klub
le rap c’est aussi bien qu’avant, s’il te plait, fouines et fermes ta gueule
tu fais ton deuil tous les ans.. du rap fréatique
tout dans l’égo (nan l’public !) ah ouais c’est le point nevralgique
alambiquée est la technique, mais je n’désire pas m’detester
en decouvrant vos belles oreilles a l’ouverture d’mon porte monnaie
sortez les, sortez les.. toutes ces poubelles déguisés
cliquez, fuyez mais attendez les 5 secondes pour m’les briser
nous sommes nés avant nos pères et nous détenons la vérité
et nous exposons constament l’objective subjectivité
la bourgeoisie nan nan nan, la rue et l’electro non plus
le commercial n’est qu’un concept aux facettes maintes fois confondus
putain.. continues d’kicker, un jour tu passeras un level
le rap tu l’aimes ou tu l’quittes.. certains le crèvent ou le réveillent
avec des freestyles, une sauce au sperme dans le bol du nombril
ni dieu ni maitre nous disaient-ils.. comme s’ils n’avaient pas compris
nous n’refletons que le monde d’aujourd’hui a travers nos chansons
du spectacle, un public, de la technique, des moutons
loin est le temps de la platine, le saphir n’est que sur les bagues
les bagues ne sont plus sur ses dents, comme un enfant qui perd son ame
tous des fans de musiques… mais pas d’musiques textuelles
j’me demande combien ont pu absorber le suicide social d’orel ?
combien s’sont vus dans les clichés, sans pour autant changer d’gestuelle ?
toutes nos paroles attendent aux douanes pour pouvoir passer tes oreilles
et c’est bien la l’probleme.. dans la musique comme dans la vie
combien de choses traversent l’esprit le temps d’une track et c’est fini ?
ca t’pétrifie ? mais tu verras, pas plus que moi
a m’demander si je fais preuve de vantardise ou d’mauvaise foi
completement paumé dans un monde que j’comprenais pas, l’rap était
un compagnon d’élévation.. qu’importe si ca pétait
vois la bassesse de nos barêmes, la tristesse de l’evolution
dans une alchimie litterale ou la plume est lourde comme le plomb
le communisme de la culotte affecte le public et l’artiste
tout est bon dans le cochon des confiseurs opportunistes
et combien revent du fisc ? la société nous a modelé
conditionné par le marché, la réussite et la fierté
marketing anti-major, bizness de la pauvreté
dans d’innombrables activités, on n’peut qu’enculer sans reculer
moi meme je sonde un nombre incalculable de culs sur la planete
que veux-tu, le chomage reste plus facile a toucher qu’la retraite
allez j’arrete de faire l’artiste-auteur-autiste, aux nuits précaires
et retourne dans l’medico-social scratcher des roues d’Invacare.
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http://www.streetmelody.com/t23181-album-dub-place-a-l-abduction-doubled-prod